lundi, octobre 01, 2007

le capitalisme émotionnel







La liberté est mintenant érigée en valeur suprême


Plus de correction

Plus de mal


Tout est bon


Si c'est bon pour "moi"



Peu importe que je brise des coeurs

Je suis un homme libre







La population occidentale, opprimée par ses désirs de sécurité et de loisirs, a créé une nouvelle notion de liberté en dehors de ses heures de travail: la liberté de sensations.

On se dit rebelle au système mais on est drogués à toutes les substances et sensations fortes, sans jamais tenir compte du Coeur qui réside au fond de chaque être.

Il faut être "tolérant", tout accepter au nom de cette fausse ouverture d'esprit.

Parce que cette ouverture d'esprit est purement égoïste et basée sur la satisfaction immédiate des sens.

Je couche avec ta femme parce que l'amour est libre, tu dois l'accepter, voilà en gros comment la tolérance se manifeste aujourd'hui.

La rebellion au capitalisme se manifeste par un capitalisme émotionnel, où tout le monde se consomme sur des critères sensationnels.
Plus on se dit libre, plus on se comporte en ogre de sensations, à l'image du système économique actuel.
Le profit, le profit, toujours le profit.

Au lieu de licencier et de délocaliser, on joue entre nous un jeu de chaises musicales émotionnelles, où tout le monde est un bien à consommer sans modération.
Il est normal que je cherche ailleurs les sensations que tu ne peux pas me donner, et au diable ton coeur, c'est la loi du marché...de la sensualité.


Et que des gens comme moi disent que cette "ouverture" n'est qu'une fermeture à la beauté profonde de l'Amour, et on me traite d'extrémiste.




Musique: Hans Zimmer The light

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