mercredi, avril 01, 2015

Juste au milieu, en dehors du centre

Le jeu de la dualité est un jeu de dupe


Être témoin de l'extrême cruauté entraîne le désir de travailler pour l'extrême bonté


Mais dans l'extrême bonté réside le germe de l'extrême prédation


On devient le jouet de tous, le tampon qui absorbe les déjections que personne ne veut voir ou toucher


En étant témoin de l'extrême violence, on se veut l'avocat de la non-violence, devenant la proie des plus lâches qui y voient une occasion d'assouvir leurs pulsions.


La seule position permettant d'assumer son incarnation sans y perdre le Cœur de sa raison d'Être,
c'est de se situer en équilibre entre tous les extrêmes, à l'intérieur de Soi, bien ancré dans ce corps, et de l'exprimer pleinement, sans s'opposer ou se rallier à qui ou quoi que ce soit, armé de ce sentiment hors du temps de justesse intérieure.


C'est une position solitaire, mais dans laquelle on est assez plein de Soi pour ne ressentir aucun vide.







mercredi, octobre 08, 2014

En laissant aux autres la liberté de ne pas aimer ce que je fais ou ce que je suis.

Je me rends la liberté de faire ce qui est juste pour moi et d'être qui  Je Suis.





vendredi, mars 29, 2013

En face de moi, je vois ces liens de dépendance, comme autant de sangsues s'accrochant à mon corps.

Un pas de recul et je vois plus clair.


La porte d'entrée de ces fils est une partie de moi très ancienne.

Aussi ancienne qu'un foetus dans le ventre d'une mère.

Accroché à elle et entièrement dépendant.

Rempli de peur d'être abandonné.



Un autre pas de recul et je vois clairement que derrière ce petit moi se cache l'instinct de survie.


L'instinct de survie que j'ai repoussé aussi loin que possible de moi.

Parce que je vois autour de moi que cet instinct est roi pour la plupart des humains, comme autant de bêtes cherchant leur nourriture en plein hiver.



Je vois que cet instinct de survie est seulement un programme.
Qu'en le repoussant je repousse mon corps et mon incarnation.


En embrassant ce programme de survie, j'embrasse mon corps, je permets à la Vie de faire son chemin naturel en moi.









Je prends conscience que mon Coeur peut utiliser ce programme comme on utilise une boîte à outils, ni plus ni moins.







Je le remets à sa juste place.






Le petit moi perd alors tout son pouvoir, puisqu'il était confondu avec la peur de mourir.
Je nourrissais ce petit moi parce que je pensais que sans lui je mourrais.


Une fois que le survie est intégrée au Coeur, la peur de mourir s'évanouit pour faire place à l'envie de vivre l'incarnation.


Dès que ce petit moi a perdu son pouvoir, les dépendances ne trouvent plus de porte d'entrée pour créer un lien énergétique.




En effet, quand une personne m'approche avec sa peur d'enfant, me demandant un peu de mon énergie, c'est moi que je vois en eux, et par résonance, je leur donne ce qu'ils me demandent, me retrouvant esclave de ma peur et de celle d'autrui.

Dès que le petit moi n'est plus roi, quand le Coeur a repris sa place, la porte d'entrée n'existe plus pour les demandes symbiotiques...


                                                           Image: source

dimanche, janvier 27, 2013

Je suis ce petit moi de 4 ans, dans cette salle de réfectoire bruyante.

On me sert des champignons, l'aliment que je déteste le plus au monde.

Je ne le mange pas.

La professeur m'oblige à le manger.

Je dis non.

Elle insiste.

Je dis non.

Elle me fait lever devant tout le monde.


M'oblige à manger les champigons.

Elle m'humilie, puis s'en va.

Personne ne réagit, pas même les adultes qui passent sans me voir.


Un des adultes vient me dire de le manger pour être en paix.


Je le mets en bouche, je vomis.

Je suis humilié parce que je vomis.





Et là, depuis, au fond de moi, se terre ce petit de 4 ans qui résiste à tout, qui veut imposer sa préférence mais n'en a pas la force.

Alors il résiste de toutes ses forces à tout, jusqu'à résister à sa propre Vie, et à se retrouver à côté d'Elle.

Mais aujourd'hui il rend à tous ces bourreaux ces faux choix imposés à son âme, ces choix qui sont les leurs mais pas ceux de son Coeur.


Il prend un temps pour se guérir auprès de son Coeur, puis se replonge dans la Vie.

Une douleur le prend alors dans son côté.

C'est la culpablité.

Celle de ne pas obéir à ces autorités.

Le moi adulte la chasse de lui:

"Sors de Ma Vie.

Et vous aussi, les bourreaux, sortez de ma Vie avec cette culpabilité".




Sous le règne du Coeur,
le petit moi peut alors retrouver le grand moi,
et suivre la Vie sans résister,

parce que le Coeur est roi et crée ce cadre de sécurité où je peux être qui Je Suis.

vendredi, mars 02, 2012

sortir le tête de l'eau


J'ai entendu parler de cet homme qui a passé plusieurs étés avec les ours, pour finir par se faire dévorer par un de ceux-ci....

Il passait par des phases de paranoïa, voyant les humains comme des envahisseurs de son éden dans lequel il côtoyait la nature de la Vie dans sa forme brute et pure.


De la même manière, approcher la source de la Vie dans sa forme la plus pure en méditation, comporte le risque de se faire submerger par celle-ci, comme l'ours a dévoré son adorateur.

Il y a un équilibre à trouver entre intérieur et extérieur, où l'expérience de l'unité est vécue, intégrée, puis partagée avec le collectif, tissant un lien entre ces deux mondes qui s’interpénètrent en permanence sans jamais se séparer.


Quand on touche l'unité, il y a la tentation de garder l'expérience pour soi, de la protéger, parce que les humains ont sans cesse cette tendance à détruire tout ce qu'ils touchent.

On peut donc avoir peur d'aller au dehors avec cette expérience, comme l'homme avec les ours qui ne souhaitait que personne ne pollue son sanctuaire.

Et pourtant le point d'équilibre passe obligatoirement par le fait de sortir du sanctuaire pour amener en soi, avec soi, cette compréhension vers ceux qui voudraient parcourir la même route.

Cela nécessite d'avoir incorporé l'expérience jusqu'à un certain point, ni trop loin, ni trop près, puis de la rayonner en lâchant prise sur le résultat, comme le soleil ne s'inquiète pas de savoir sur qui il brille.

jeudi, février 23, 2012

l'équilibre

J'ai passé des milliers d'heures à méditer pour trouver en moi le point d'équilibre où l'intérieur et l'extérieur sont en harmonie.

A chaque fois que je revenais à la vie quotidienne, j'étais déçu du déséquilibre intérieur que je vivais dès que j'entrais en relation avec un environnement qui comportait d'autre humains.

J'ai alors passé beaucoup de temps à l'intérieur de moi, pour échapper à ce chaos.

Puis j'ai progressivement réalisé que je cherchais à figer ce moment d'éternité vécu pendant mes méditations, parce que ce point d'équilibre me semblait fixe.

Hors ce moment d'éternité est en perpétuel mouvement, en équilibre entre l'intérieur et l'extérieur.

C'est comme lorsque vous êtes en équilibre sur un vélo, vous semblez immobile, hors c'est le mouvement qui permet au vélo de tenir debout.

Pour vivre ce moment d'éternité en restant en contact avec l'extérieur, il faut rester dans le mouvement entre extérieur et intérieur.

lundi, septembre 12, 2011

jeudi, août 11, 2011

l'Accord






Le Bonheur est le corps qui écoute le Coeur

Le coeur qui bat au rythme du Coeur

L'eau du corps qui se meut comme une onde se propage à la surface de l'eau

Une confiance entière dans ce que Je Suis




dimanche, mai 22, 2011

La culpabilité

Etre très sensible signifie

Ressentir la douleur d'autrui comme la sienne.




Petit, j'avais ressenti les mensonges et douleurs des adultes autour de moi


Comme m'appartenant

J'avais donc décidé de tout prendre sur moi

Et j'ai gardé cette attitude

Sans m'en rendre compte.



Je deviens alors une poubelle pour le collectif


Qui m'entoure


Mais nous sommes nombreux


SDF, psychotiques, marginaux,...


Tous ceux qui ont décidé de porter l'eau polluée des autres

Sont devenus tellement lourds

Qu'ils ne peuvent plus bouger.




Ceux qui se sont anesthésiés pour fonctionner


Et faire tourner la machine croient voir ces individus comme des déchets


Ne se rendant pas compte que ce système ne pourrait fonctionner sans ces individus


Qui fonctionnent comme des soupapes pour recycler tous les déchets non-traités.



J'appelle tous les hypersensibles, marginaux ou rejetés à se libérer de cette culpabilité

De rendre toutes les douleurs, attentes et blocages à leur possesseurs


Ne plus accepter de porter ce qui ne nous appartient pas.


Pardonner, c'est se pardonner, puis avancer.


Et laisser les anesthésiés confronter leur irresponsabilité.


Il faut choisir entre flotter dans l'océan de culpabilité ou s'envoler

mercredi, avril 06, 2011