vendredi, mars 29, 2013

En face de moi, je vois ces liens de dépendance, comme autant de sangsues s'accrochant à mon corps.

Un pas de recul et je vois plus clair.


La porte d'entrée de ces fils est une partie de moi très ancienne.

Aussi ancienne qu'un foetus dans le ventre d'une mère.

Accroché à elle et entièrement dépendant.

Rempli de peur d'être abandonné.



Un autre pas de recul et je vois clairement que derrière ce petit moi se cache l'instinct de survie.


L'instinct de survie que j'ai repoussé aussi loin que possible de moi.

Parce que je vois autour de moi que cet instinct est roi pour la plupart des humains, comme autant de bêtes cherchant leur nourriture en plein hiver.



Je vois que cet instinct de survie est seulement un programme.
Qu'en le repoussant je repousse mon corps et mon incarnation.


En embrassant ce programme de survie, j'embrasse mon corps, je permets à la Vie de faire son chemin naturel en moi.









Je prends conscience que mon Coeur peut utiliser ce programme comme on utilise une boîte à outils, ni plus ni moins.







Je le remets à sa juste place.






Le petit moi perd alors tout son pouvoir, puisqu'il était confondu avec la peur de mourir.
Je nourrissais ce petit moi parce que je pensais que sans lui je mourrais.


Une fois que le survie est intégrée au Coeur, la peur de mourir s'évanouit pour faire place à l'envie de vivre l'incarnation.


Dès que ce petit moi a perdu son pouvoir, les dépendances ne trouvent plus de porte d'entrée pour créer un lien énergétique.




En effet, quand une personne m'approche avec sa peur d'enfant, me demandant un peu de mon énergie, c'est moi que je vois en eux, et par résonance, je leur donne ce qu'ils me demandent, me retrouvant esclave de ma peur et de celle d'autrui.

Dès que le petit moi n'est plus roi, quand le Coeur a repris sa place, la porte d'entrée n'existe plus pour les demandes symbiotiques...


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