vendredi, mars 29, 2013

En face de moi, je vois ces liens de dépendance, comme autant de sangsues s'accrochant à mon corps.

Un pas de recul et je vois plus clair.


La porte d'entrée de ces fils est une partie de moi très ancienne.

Aussi ancienne qu'un foetus dans le ventre d'une mère.

Accroché à elle et entièrement dépendant.

Rempli de peur d'être abandonné.



Un autre pas de recul et je vois clairement que derrière ce petit moi se cache l'instinct de survie.


L'instinct de survie que j'ai repoussé aussi loin que possible de moi.

Parce que je vois autour de moi que cet instinct est roi pour la plupart des humains, comme autant de bêtes cherchant leur nourriture en plein hiver.



Je vois que cet instinct de survie est seulement un programme.
Qu'en le repoussant je repousse mon corps et mon incarnation.


En embrassant ce programme de survie, j'embrasse mon corps, je permets à la Vie de faire son chemin naturel en moi.









Je prends conscience que mon Coeur peut utiliser ce programme comme on utilise une boîte à outils, ni plus ni moins.







Je le remets à sa juste place.






Le petit moi perd alors tout son pouvoir, puisqu'il était confondu avec la peur de mourir.
Je nourrissais ce petit moi parce que je pensais que sans lui je mourrais.


Une fois que le survie est intégrée au Coeur, la peur de mourir s'évanouit pour faire place à l'envie de vivre l'incarnation.


Dès que ce petit moi a perdu son pouvoir, les dépendances ne trouvent plus de porte d'entrée pour créer un lien énergétique.




En effet, quand une personne m'approche avec sa peur d'enfant, me demandant un peu de mon énergie, c'est moi que je vois en eux, et par résonance, je leur donne ce qu'ils me demandent, me retrouvant esclave de ma peur et de celle d'autrui.

Dès que le petit moi n'est plus roi, quand le Coeur a repris sa place, la porte d'entrée n'existe plus pour les demandes symbiotiques...


                                                           Image: source

dimanche, janvier 27, 2013

Je suis ce petit moi de 4 ans, dans cette salle de réfectoire bruyante.

On me sert des champignons, l'aliment que je déteste le plus au monde.

Je ne le mange pas.

La professeur m'oblige à le manger.

Je dis non.

Elle insiste.

Je dis non.

Elle me fait lever devant tout le monde.


M'oblige à manger les champigons.

Elle m'humilie, puis s'en va.

Personne ne réagit, pas même les adultes qui passent sans me voir.


Un des adultes vient me dire de le manger pour être en paix.


Je le mets en bouche, je vomis.

Je suis humilié parce que je vomis.





Et là, depuis, au fond de moi, se terre ce petit de 4 ans qui résiste à tout, qui veut imposer sa préférence mais n'en a pas la force.

Alors il résiste de toutes ses forces à tout, jusqu'à résister à sa propre Vie, et à se retrouver à côté d'Elle.

Mais aujourd'hui il rend à tous ces bourreaux ces faux choix imposés à son âme, ces choix qui sont les leurs mais pas ceux de son Coeur.


Il prend un temps pour se guérir auprès de son Coeur, puis se replonge dans la Vie.

Une douleur le prend alors dans son côté.

C'est la culpablité.

Celle de ne pas obéir à ces autorités.

Le moi adulte la chasse de lui:

"Sors de Ma Vie.

Et vous aussi, les bourreaux, sortez de ma Vie avec cette culpabilité".




Sous le règne du Coeur,
le petit moi peut alors retrouver le grand moi,
et suivre la Vie sans résister,

parce que le Coeur est roi et crée ce cadre de sécurité où je peux être qui Je Suis.